Le 31 août 2019, par Geneviève Koubi,
Le site Droit cri-TIC entre définitivement dans une autre dimension, celle de l’immobilité, de la vitrification. Telle est désormais « la règle du jeu ».
Il était d’ailleurs temps de donner un « coup de torchon » à ce site parvenu « à bout de souffle », tant concrètement puisque le serveur-hébergeur a annoncé que le quota attribué était désormais atteint, que juridiquement puisque les nouvelles normes applicables aux sites web risquent de le faire tourner en rond.
« La grande illusion » d’une doctrine du droit dématérialisée indépendante et non-alignée, parfois rebelle, surtout non-conformiste et quelque peu subversive, s’est décomposée. L’information juridique a perdu de son intérêt au vu des multiples contradictions qui en émaillent la fabrication.
La complexité croissante des technologies de l’information et de la communication de ces « temps modernes » a conduit à la décision de fermer le site Droit cri-TIC. Mais, en tout état de cause, celle-ci était déjà présupposée.
Malgré le nombre important de visiteurs - que je remercie -, en dépit de l’indispensable partition critique du droit dans un univers plus que frileux, Droit cri-TIC ne peut plus évoluer dans un espace cybernétique désormais saturé de traitements automatisés assurant veilles, surveillances, écoutes, pistages, flicages...
Droit cri-TIC se sera donc plus actualisé à partir du 1er septembre 2019, toutefois, la consultation des articles publiés durant toutes ces années (de 2008 à 2019) reste possible.